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Islande

 Posted on septembre 25, 2013      by Ninine
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Imaginez un pays où les elfes et trolls sont des rois, où la nature est reine avec ses terre noire et ses sommets blancs… Vous me suivez…

Samedi 14 septembre

Départ pour l’aéroport à 5h30… Après 3h10 d’avion, nous débarquons enfin sur le sol islandais… Température: 6°C mais le soleil est présent, heure: -2h par rapport à Paris…
Premières emplettes pour tout le monde: il nous faut des couronnes islandaises (KR) pour nos prochains achats. Puis, nous récupérons les 4×4 – indispensables pour aller sur les pistes intérieures – et prenons la route de Reykjavik.
Après avoir déposé nos bagages chez Monique, nous partons à la conquête de la ville… Nous commençons par le nouveau palais des congrès, inauguré en 2011. La façade de ce bâtiment est composée d’une infinité de polyèdres de verre représentant les colonnes de basalte que nous découvrirons par la suite sur les plage. Le Harpa a été conçu pour jouer avec la lumière. En regardant avec un peu plus d’attention, je découvre un superbe puzzle lumineux. Nos pas nous mènent ensuite à la statue de Sólfarið qui trône sur les quais Sæbraut: il s’agit de la modélisation d’un drakkar en aluminium, inspiré par les os des baleines. Nous poursuivons vers l’église Hallgrímskirkja qui domine la ville. L’architecture en béton de cette église rappelle indéniablement les orgues basaltiques.

 

Dimanche 15 septembre

La première douche a été difficile: l’odeur de souffre au réveil est dérangeante… Nous quittons Reykjavik pour le Cercle d’Or.
Nous commençons par le parc national de Þingvellir qui est un fossé d’effondrement dû à l’écartement des plaques nord-américaine et eurasienne.  Þingvellir vient de l’islandais « þing » pour parlement et de « vellir » pour désigner une plaine. C’est un haut lieu de l’histoire islandais puisque le premier parlement « l’Alþing » y fut fondé en 930. Ce lieu se caractérise par les nombreuses failles saillantes comme des cicatrices dans le paysage. La fissure la plus connue est la fissure volcanique de l’Almannagjà, longue de 7,7km.Nous passons alors du soleil à la grêle en 2h de temps !

Nous poursuivons notre excursion vers Geysir, geyser islandais qui a donné son nom à tous les autres. Je découvre la puissance d’un geyser (et du vent islandais par la même occasion!) dans cet ensemble de sources chaudes… Très impressionnant et magnifique avec une multitude de couleurs… Les sources sont protégées par un cordon de sécurité mais un guide a trempé sa main dans une source. Je suppose donc qu’il s’agit plus d’une préservation du site que d’une protection des visiteurs. Un aperçu de ce spectacle est possible grâce à la webcam

Pour finir, nous nous rendons à la première cascade de notre parcours : Gulfoss qui signifie « chute d’or ». Elle est constituée de 2 chutes d’eau successives. Malheureusement, les embruns ne nous ont pas permis de nous approcher… Nous nous sommes contentés de prendre des photos sur la partie haute de la cascade. De nombreux touristes ont fait de même: les poses lentes ont été compliquées sur la passerelle en bois qui bougeait à chaque pas… Nous avons donc cherché un endroit plus stable mais cet emplacement est vite devenu un vrai carrefour !!! La cascade est observable grâce à la webcam

 

Lundi 16 septembre

La journée commence par un petit-déjeuner gargantuesque. Il nous faut au moins cela pour affronter ce qui nous attend : les grands espaces sauvages et rudes de l’Islande.
Nous attaquons les terres pour nous rendre dans le Landmannalaugar. Les pistes sont chaotiques et les paysages tourmentés par l’activité volcanique de ce site, créant des montagnes, des cratères et des champs de cendres où des lacs d’un bleu profond émergent. Cette région d’Islande est spectaculaire de part la diversité des couleurs passant du jaune clair au noir avec des pointes de bleu…
Plus nous roulons et plus le paysage change. Les différents paysages qui défilent devant nous sont tout simplement magnifiques…  La neige s’est également invitée pour mon plus grand plaisir. Rien de telle qu’une petite marche dans la poudreuse ou simplement une bataille de boules de neige !
Les gués sont aussi une source d’amusement surtout lorsque notre guide se lance pour faire le show juste avant l’arrivée au refuge… Bilan : une plaque d’immatriculation perdue mais de belles photos…

 

 

Mardi 17 septembre

Nous nous sommes levés avant le soleil pour profiter des couleurs rosées sur les montagnes enneigées. Après une petite marche dans le vent, nous avons atteint notre point de vue… Ce premier lever de soleil m’a permis d’apprendre la prise de vue à contre jour.
Nous sommes redescendus au refuge pour le petit déjeuner. Une mauvaise surprise nous attendait : les pistes que nous avions empruntées étaient en cours de fermeture. La neige tombée dans la nuit les ont rendues difficilement praticables. Nous avons donc quitté le Landmannalaugar sans dérouler le programme prévu. Il faudra que je revienne car cette région a un très fort potentiel photographique mais aussi en rando.
Après avoir repris le fil de notre voyage en rejoignant les routes principales, nous rejoignons Vik, ville située à l’extrême sud de l’ile. La région est verdoyante et très fréquentée par les moutons, les chevaux et les vaches… Notre périple nous a conduit sur les traces d’un avion écrasé non loin de là (63°27’32″N – 19°21’52″W). Perdu au milieu d’une plage de sable noir, il ne reste que la carcasse du DC3 qui témoigne de la violence du crash et des années qui se sont écoulées depuis le drame. Mais il a été pour nous un fantastique terrain de jeu (et pas seulement sur le plan photographique !). Ce lieu est tellement fort que nous décidons de revenir la nuit tombée pour laisser libre cours à notre imagination en pose lente, en light painting mais aussi des étoiles (difficile de faire une voie lactée mais l’idée y était!). Par contre toujours pas d’aurore boréale !

 

Mercredi 18 septembre

Petite journée aujourd’hui sur la plage de Vik, dominée par la falaise du Reynisfjall. En arrivant sur cette étendue de sable noir avec pour seul bruit celui de la mer, j’ai compris pourquoi ce lieu était attirant… Cette plage est à la fois paisible et tourmentée, apaisante et motivante. Il n’est donc pas étonnant que je sois allée barboter jusqu’aux genoux. J’ai d’ailleurs renouvelé l’expérience plusieurs fois! L’eau n’était pas si fraiche en plein soleil… Moins drôle, mon ND est tombé plusieurs fois : dans l’eau et le sable puis sur les rochers ce qui a laissé une grosse rayure blanche et des micro-rayures…
Après une pause déjeuner bien méritée, nous avons poursuivi notre séance photo de l’autre coté du Reynisjall.
La falaise abrite une grotte bordée d’orgues basaltiques gris. Mon oeil est très vite attiré par les aiguilles rocheuses appelées Reynisdrangar (rochers des Trolls) qui se trouvent dans le prolongement du mont Reynisfjall. Selon la légende, deux Trolls auraient été surpris par les premiers rayons de soleil et transformés en pierre alors qu’ils tentaient d’échouer un bateau trois-mats sur le rivage. En réalité, il s’agit d’aiguilles de laves érodées par la mer et le vent qui sont assez violents à cet endroit. Attirée car depuis un an, j’attends de pouvoir prendre des photos d’une mer déchainée sur les rochers…  Ce lieu m’a tellement plu que j’ai joué au petit poucet et perdu le pare-soleil de mon 16-35 mm. Encore un signe pour que j’y retourne !

 

Jeudi 19 septembre

Notre programme est une nouvelle fois perturbée par les conditions météorologiques et les pistes fermées. Nous prenons néanmoins le chemin pour voir les chutes de Fagrifoss qui sont visibles après les gorges de Fjathrargljufur, sur la route du Lakagígar.
Nous poursuivons maintenant la route vers le glacier Vatnajökull. Le paysage change à nouveau. Nous découvrons des passerelles récemment mises en place pour remplacer les ponts qui ont été arrachés lors de la fonte des neiges. Le temps grisâtre accroit le sentiment qui me submerge en apercevant ce décor digne de grandes catastrophes : la nature sait se faire respecter et reprendre ces droits. Ces lieux sont là pour nous rappeler que nous ne sommes pas grand chose face aux éléments déchainés.

 

Vendredi 20 septembre 

Le temps est magnifique mais la fatigue commence à s’accumuler. Nous sommes donc partis trop tard pour voir le soleil se lever sur le lac glacier de Jökulsárlón. D’ailleurs, à notre arrivée les photographes présents rangeaient leur matériel ! Peu importe nous sommes sur site pendant plusieurs jours donc autant faire nos repérages ! Mais surtout découvrir ce lieu magique. Situé au sud du glacier Vatnajökull, entre le parc national de Skaftafell et la ville de Höfn, le Jökulsárlón offre un spectacle fascinant et laisse un souvenir inoubliable. Des blocs de glace se détachent du front du glacier et forment de magnifiques icebergs qui s’accumulent dans le lac: leurs reflets bleus turquoises ou verts, parfois striés de cendres noires ne laissent pas indifférent. Après plusieurs années de fonte, ces icebergs atteignent l’étroit chenal qui relie le lac à la mer et finalement s’échouent sur la plage de sable noir sous la forme de petits glaçons lisses.  Un aperçu de ce spectacle est possible grâce à la webcam installée sur le pont.

Nous nous rendons ensuite sur la plage pour admirer ces glaçons rejetés par la mer. Le contraste entre le sable noir et ces glaçons translucides ou encore colorés est enivrant. Je pense que je pourrais rester des heures à contempler ce spectacle de toute beauté. Mais cette première visite sera courte puisque nous devons nous préparer pour la marche sur le glacier.

Après le repas, nous nous dirigeons vers l’une des langues du glacier Vatnajökull. Son imposante stature est quelque peu effrayante. Au pied de ce colosse de glace, nous mettons les baudriers, les guêtres, des vêtements chauds sans oublier notre matériel photo et nous commençons notre marche pour rejoindre les premières glaces. En chemin, nous croisons une grotte : bien qu’instable, nous entrons et je découvre une lueur bleue magnifique (non je n’aime pas le bleu !) surgit de nulle part. Ce spectacle est une nouvelle fois captivant mais nous sommes rappelés à l’ordre car le soleil fait fondre la paroi de l’entrée… Nous poursuivons notre avancée et atteignons enfin les premiers blocs de glace. Après avoir chaussé les crampons, nous entamons l’ascension du géant. Je découvre un sol craquelé par les pluies et le vent, bien loin de l’aspect que je lui donnais (lisse comme les pistes de ski balayées par le vent !). Les crampons accrochent le sol sans problème et la sensation que j’éprouve alors est indescriptible. Cette balade n’était qu’une initiation et je compte bien renouveler l’expérience dès que possible…

 

Samedi 21 septembre 

Nous décidons de nous lever tôt pour voir le lever de soleil sur le lac glacier de Jökulsárlón. Le spectacle est au rendez-vous : les couleurs sont magnifiques ! Par contre, il n’est pas évident de composer avec les autres photographes! Il y en a toujours un qui entre dans le cadre !!! J’aperçois également des phoques qui émergent dans les eaux du lagon. Ils suivent leur nourriture : harengs et capelans qui entrent dans le lagon avec les marées. Très curieux, ils viennent aussi observer les photographes. Mais ce matin, je les ai trouvés très joueurs : ils se sont arrosés, coursés, bousculés pour mon plus grand bonheur… Il est agréable de les regarder jouer ainsi au milieu des icebergs.
Nous retournons également sur la plage ce qui me permet de changer la technique de prise de vue. La veille, j’avais alterné entre la pose lente à 30 secondes et la prise de vue sans filtre. Ce jour là, je me suis attachée à faire des poses lentes à 1 seconde pour figer le reflux de la mer sans pour autant créer l’effet vaporeux et soyeux que je recherche depuis mes débuts en pose lente !
Nous ferons également une tentative de coucher de soleil malheureuse car si nous avions bien la bonne heure, nous n’avons pas anticipé que le soleil se couchait derrière le glacier!

 

Dimanche 22 septembre

Un nouveau réveil matinal pour profiter des couleurs rosées d’un nouveau point de vue sur le lac glacier. Je ne me lasse pas de ce ballet d’icebergs avançant au rythme des marées. Seuls le clapotis de l’eau, la chute des icebergs ou bien leurs collisions troublent le calme environnant. C’est un espace paisible où il fait bon de se réveiller. D’ailleurs, ce matin là, nous avons trouvé des campeurs : malgré le froid de la nuit, je pense qu’ils étaient à la bonne place!
Après un petit déjeuner, nous entamons notre retour vers Reykjavik. Nous ferons une halte non loin de Vik dans la même guesthouse qu’à l’aller. Mais pour y parvenir, nous ferons plusieurs arrêts pour photographier:
– les islandais, ces chevaux de selle qui constituent l’unique race originaire d’Islande. Bien que de petite taille, ces chevaux ont une prestance et une tenue superbe. Ils sont connus de part le monde pour leur taille réduite, leur robustesse et rusticité. Leurs robes sont variées mais le plus étonnant est qu’ils possèdent 5 allures : en plus du pas, du trot et du galop, il faut ajouter le tölt (le cheval a toujours au moins un pied au sol) et l’amble (le cheval avance les pattes avant et arrière d’un même coté de façon synchronisée).
– les maisons traditionnelles islandaises qui se fondent dans le paysage : leur toit est constitué de tourbe et d’herbe pour une parfaite isolation thermique et phonique. Ces fermes sont désormais rares mais il est possible de voir quelques rescapées.

 

Lundi 23 septembre

Dernière journée sur le sol islandais… Tout le monde sent la fin du voyage et n’en est pas moins déchainé… Au fil des jours, le groupe est bien soudé et les plaisanteries fusent pour notre plus grand bonheur. La veille, nous avons recréé une ambiance « colonie de vacances » et cette dernière journée ne sera que la suite logique !
Nous reprenons notre route vers l’aéroport en nous arrêtant à la cascade Skógafoss, située dans le petit village de Skógar, dans le sud de l’Islande. Les embruns se mêlent à la pluie et ne me gênent pas sauf au niveau de l’objectif qu’il faut régulièrement essuyer. Pour faire des poses lentes dans ces conditions, le pare-soleil est un instrument indispensable… Mais je l’ai perdu ! Heureusement une âme charitable me prêtera le sien! Nous poursuivons ensuite avec la cascade Seljalandsfoss qui tombe d’un surplomb dans un bassin: il est alors possible de passer derrière le rideau d’eau et de faire le tour complet de la cascade.
Nous décidons de passer l’après-midi au Blue Lagoon, site touristique connu pour sa station thermale. Elle est située sur la péninsule de Reykjanes, au sud ouest de Reykjavik. Ce lac artificiel, lieu de détente très prisé des islandais, émerge au milieu des champs de lave. De mon point de vue, le Blue Lagoon est un lieu surréaliste offrant des baignades dans des eaux chaudes et bleutées.

 

Mardi 24 septembre

Après environ 1200 kms en terre islandaise, nous repartons vers la France où la différence de température est saisissante!
Départ de Reykjavik avec 6 degrés, atterrissage avec 23 degrés… Il fait très chaud à Paris !!!!

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